15.10.24 – 31.10.24 „Von der Tradition zu den Menschenrechten: Zwangsheirat verstehen und bekämpfen“

„Von der Tradition zu den Menschenrechten: Zwangsheirat verstehen und bekämpfen“.

Zwangsheirat ist ein tief verwurzeltes und stillschweigend akzeptiertes Problem, das in verschiedenen kulturellen Kontexten auftritt und weltweit erhebliche Auswirkungen hat. In Europa, insbesondere in Deutschland, wird das Phänomen oft mit Migration in Verbindung gebracht. Familien mit Migrationshintergrund halten sich oft an traditionelle Werte, die in den Herkunftsländern vorherrschen. Dies hat zur Folge, dass Kinder, insbesondere Mädchen, gezwungen werden, von der Familie ausgewählte Partner zu heiraten, um kulturelle oder religiöse Normen aufrechtzuerhalten. Trotz gesetzlicher Verbote ist Zwangsheirat schwer zu bekämpfen, da sie oft im Verborgenen und außerhalb staatlicher Kontrolle stattfindet. Viele Betroffene schweigen aus Angst vor Ausgrenzung oder Gewalt durch die Familie. In vielen Ländern des globalen Südens, wie Indien, Pakistan und bestimmten Regionen Afrikas und des Balkans, wird Zwangsheirat manchmal offen praktiziert. Dabei spielen ökonomische Faktoren wie Mitgiftforderungen, die Wahrung der Familienehre und streng patriarchalische Strukturen eine zentrale Rolle. Die Ehe wird als Mittel der sozialen Absicherung und als Instrument der Kontrolle über Frauen eingesetzt. Während sich Zwangsverheiratungen überwiegend gegen Frauen richten, können in einigen Fällen auch Männer betroffen sein, wenn auch in weitaus geringerem Umfang. Trotz internationaler Menschenrechtsstandards, die in Artikel 16 der Allgemeinen Erklärung der Menschenrechte das Recht auf freie Eheschließung betonen, bleibt die Durchsetzung schwierig. Zu den Präventionsmaßnahmen gehören einerseits die Gesetzgebung und Strafverfolgung und andererseits Bildungsinitiativen und Sensibilisierungskampagnen, die sich sowohl an betroffene Gemeinschaften als auch an die allgemeine Öffentlichkeit richten. Die Herausforderung besteht jedoch darin, tief verwurzelte soziale Normen und Traditionen zu durchbrechen, die weiterhin Zwangsehen fördern. Und das können wir nur erreichen, indem wir das Bewusstsein schärfen und Perspektiven auf respektvolle und verständnisvolle Weise austauschen. Darüber hinaus müssen die Opfer über ihre Rechte informiert werden und erfahren, wo sie in solchen Fällen Hilfe erhalten können.

From tradition to human rights: understanding and combating forced marriage„.

Forced marriage is a deeply rooted and tacitly accepted problem that occurs in different cultural contexts and has a significant impact worldwide. In Europe, especially in Germany, the phenomenon is often associated with migration. Families with a migration background often adhere to traditional values prevalent in the countries of origin. As a result, children, especially girls, are forced to marry partners chosen by the family in order to uphold cultural or religious norms. Despite legal prohibitions, forced marriage is difficult to combat because it often takes place hidden from and outside of state control. Many of those affected remain silent for fear of ostracism or violence by the family. In many countries of the Global South, such as India, Pakistan and certain regions of Africa and the Balkans, forced marriage is sometimes openly practised. Economic factors such as dowry demands, the preservation of family honour and strict patriarchal structures play a central role here. Marriage is used as a means of social security and as an instrument of control over women. While forced marriages are predominantly directed against women, in some cases men can also be affected, albeit to a much lesser extent. Despite international human rights standards, which emphasise the right to marry freely in Article 16 of the Universal Declaration of Human Rights, enforcement remains difficult. Prevention measures include legislation and law enforcement on the one hand, and educational initiatives and awareness-raising campaigns aimed at both affected communities and the general public on the other. However, the challenge is to break deeply ingrained social norms and traditions that continue to encourage forced marriages. And we can only do that by raising awareness and sharing perspectives in a respectful and understanding way. Furthermore, victims must be informed about their rights and where to go for help in such cases.

De la tradition aux droits de l’homme : comprendre et combattre le mariage forcé„.

Le mariage forcé est un problème profondément enraciné et tacitement accepté qui se produit dans différents contextes culturels et a un impact significatif dans le monde entier. En Europe, et plus particulièrement en Allemagne, le phénomène est souvent associé à la migration. Les familles issues de l’immigration adhèrent souvent aux valeurs traditionnelles en vigueur dans les pays d’origine. Par conséquent, les enfants, en particulier les filles, sont contraints d’épouser des partenaires choisis par la famille afin de respecter les normes culturelles ou religieuses. Malgré les interdictions légales, le mariage forcé est difficile à combattre parce qu’il se déroule souvent à l’abri des regards et en dehors du contrôle de l’État. De nombreuses personnes concernées gardent le silence par crainte de l’ostracisme ou de la violence de la part de la famille. Dans de nombreux pays du Sud, comme l’Inde, le Pakistan et certaines régions d’Afrique et des Balkans, le mariage forcé est parfois ouvertement pratiqué. Les facteurs économiques tels que les demandes de dot, la préservation de l’honneur de la famille et les structures patriarcales strictes jouent ici un rôle central. Le mariage est utilisé comme un moyen de sécurité sociale et comme un instrument de contrôle sur les femmes. Si les mariages forcés touchent principalement les femmes, dans certains cas, les hommes peuvent également être concernés, mais dans une bien moindre mesure. Malgré les normes internationales en matière de droits de l’homme, qui soulignent le droit de se marier librement dans l’article 16 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, l’application de la loi reste difficile. Les mesures de prévention comprennent la législation et l’application de la loi, d’une part, et les initiatives éducatives et les campagnes de sensibilisation destinées aux communautés concernées et au grand public, d’autre part. Toutefois, le défi consiste à briser les normes sociales et les traditions profondément ancrées qui continuent d’encourager les mariages forcés. Et nous ne pouvons y parvenir qu’en sensibilisant la population et en partageant les points de vue de manière respectueuse et compréhensive. En outre, les victimes doivent être informées de leurs droits et de l’endroit où elles peuvent obtenir de l’aide dans de tels cas.